Chapitres
- 01. Introduction
- 02. Développement
- 03. Conclusion
Introduction
Vous pouviez partir de l’évolution du personnage notamment dans le genre romanesque.
Ensuite, il ne fallait pas oublier de présenter le texte : extrait romanesque d’Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras, 1951. + Très court résumé de ce qui se passe dans le texte.
La problématique possible : Comment la romancière envisage-t-elle la fiction ?
Le plan rédigé bien sûr : Dans une première partie, nous étudierons un lieu de fiction, puis dans un second temps, nous aborderons l’immersion dans un univers fictif. Enfin, nous expliquerons l’intérêt de la fiction.
Développement
1 – Un lieu de fiction.
Par le biais d’un roman (porteur de fiction), nous découvrons un autre lieu proposant des univers de fiction : le cinéma.
A/ Qu’est-ce que le cinéma ?
Détails du lieu qu’est le cinéma : répétition de « cinéma » l.1 qui annonce le lieu et éléments : « piano, la lumière s’éteignit, salle noire, écran… »
Répétition du mot « nuit » x 7 qui fait référence à l’obscurité de la salle, suivie par de multiples adjectifs mélioratifs et expansions du nom « ravissante, généreuse, … »
Métaphore « c’était l’oasis », donc un lieu de repos, de survie, de renouvellement.
B/ Les effets du cinéma ?
Effets sur le personnage principal : des effets plus que positifs : adjectifs « invisible, invincible » et réaction de la spectatrice « elle se mit à pleurer de bonheur » l.5
Systèmes comparatifs « plus … que » + idée de totalité « toutes x3, tous », le cinéma est une réelle source de bienfaits (parallèles avec diverses institutions réputées pour leur « charité » …)
Superlatifs « plus » + 2 propositions subordonnées relatives « où vont se perdre tous les désespoirs, et où se lave toute la jeunesse de l’affreuse crasse d’adolescence » l.10
Effets positifs aussi sur les autres spectateurs : Métaphore « gigantesques communion de la salle et de l’écran » l.27
2- Une immersion dans un univers fictif.
A/ L’univers fictif découvert.
Récit du film : utilisation du présent car le personnage est en train de le vivre.
Les personnages : jeunes, beaux, riches … adjectifs qualificatifs mélioratifs + comparaisons « comme un navire » l.16 … + léger portrait « il a des yeux sombres, des cheveux noirs, une perruque blonde, il est très noble » l.20 …
L’extrait comporte un double récit : Rupture avec le présentatif et le changement de personnage : « C’est une femme jeune et belle » l.12 et donc deux personnages : Suzanne et la « femme jeune et belle ».
B/ Un univers fictif qui correspond à l’horizon d’attente du personnage.
Négation forte « on ne saurait rien lui imaginer d’autre que ce qu’elle a déjà » l.13 sonne comme une évidence.
Propositions subordonnées relatives « le canal qu’il faut » l.24, « une lanterne qui a, évidemment, d’éclairer ces choses-là, une certaine habitude » l.24 montrant les éléments attendus dans une telle histoire.
3 – L’intérêt de la fiction.
A/ Comment le personnage appréhende l’univers fictif qui lui est proposé.
Suzanne est « prise » par l’histoire, elle s’identifie au personnage, tout comme les autres spectateurs : utilisation pronom indéfini « on »
Provoque des émotions fortes : interjection et exclamative « Ah ! » + modalisateur « formidable » l.22
La spectatrice participe à l’histoire : « on le sait avant elle, on a envie de la prévenir » l.22
B/ Les effets de ce double univers fictif sur le lecteur.
Le pouvoir de la fiction : le lecteur est pris dans le 1er puis dans le 2nd récit.
Connecteurs logiques « mais, tout à coup » v.1. On s’attend à un événement tout comme avec les marqueurs chronologiques « tandis que, de plus en plus, toujours, et voilà que, après bien des retards » dans le second récit.
Le lecteur est dans la tête de Suzanne grâce au discours indirect libre + la formulation oralisée
« Il est très beau l’autre » l.19 ; « Il dit je vous aime. Elle dit je vous aime aussi » l.25
Conditionnel « on voudrait » x2 marquant le souhait de Suzanne, des autres spectateurs mais aussi du lecteur de vivre de tels événements.
C/ Distanciation de l’auteur.
L’auteur prend une certaine distance avec l’univers fictif (stéréotypé, trop prévisible …) :
Indication que tout cela est fictif : « au premier plan » l.15 qui brise le récit.
Les adverbes modalisateurs « naturellement » l.18, « évidemment » l.24 + le terme générique « ces choses-là » laissant transparaître l’avis de la romancière.
Répétition du verbe savoir « on sait » x2 l.21-22. En effet, M. Duras « sait » puisque c’est elle qui crée l’univers fictif.
Conclusion
Vous deviez réaliser un bilan des différentes idées trouvées.
Ouverture : Vous pouviez faire le rapprochement par opposition avec un des deux autres textes du corpus.
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