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C'est parti

Sujet de dissertation : Toute croyance est-elle contraire à la raison ?

Introduction

Par définition la croyance c'est avant tout l'attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner une preuve (synonyme d'opinion). Mais, en conséquence mais dans un champ plus spécifique c'est l'adhésion de l'esprit à des vérités qui ne sont pas connues par la raison (synonyme de foi).

En ce sens la croyance semble s'opposer radicalement à la raison, entendue comme faculté de calculer, de raisonner, c’est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences et, en conséquence, de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal.

C'est pourquoi la science s'est construite avant tout contre la croyance et plus particulièrement en s'émancipant des dogmes de la foi religieuse mais aussi de celles de l'opinion. Pour autant on peut se demander jusqu'où va cette opposition et si la raison échappe totalement à la croyance.

Problématisation : Peut-il y avoir des croyances rationnelles, ou la croyance est-elle toujours contraire à la raison ? Faut-il réduire la croyance religieuse à une opinion irrationnelle ? Ne peut-on pas penser une croyance rationnelle qui permettrait par exemple de concilier foi et science ?

Comment définir le bouddhisme ?
Le bouddhisme est né en Inde au VI ème siècle avant J.-C. Elle se repose sur trois piliers : Bouddha, le Dharma et le Sangha.

I La raison exclut-elle la croyance ?

I.1 L’émergence du discours rationnel passe par l'opposition à la croyance. Cf Allégorie de la caverne où Platon montre que le monde de la croyance c'est d'abord le monde de l'opinion (celui de l'expérience sensible première où nous croyons que le ciel est bleu, le soleil tourne autour de la Terre et que les espèces ont toujours existé telles qu'elles sont). Et l’opinion est assimilée à une prison pour deux raisons :

  1. Sa relativité, son perpétuel devenir et sa multiplicité infinie d’objets dont il semble impossible de sortir et dont on ne peut finalement rien dire. Finalement tout discours est de ce fait impossible.
  2. La croyance dans le sensible est liée au caractère corporel de l’homme. Ainsi l’homme est conçu par Platon comme prisonnier de son corps, c’est-à-dire de ses désirs et de ses besoins Si l’homme est incapable de trouver le vrai c’est parce que son âme, son intellect, est entravé par la dictature du corps.

I.2 La croyance implique des relations sociales d'autorité et de soumission. C’est ainsi que la validité de l’argumentation rationnelle est jugée sur des qualités internes et non sur le statut de l’orateur. La question de la vérité est donc toujours éthique et politique parce qu’elle engage ma personne et le rapport à autrui. Cette remarque n‘est pas simplement théorique elle signifie que, concrètement, sans égalité de droit, sans information libre et sans école pour toute la vérité est nécessairement limitée.

Historiquement : procès de Galilée est le symbole de cette relation conflictuelle entre raison et croyance dont les acteurs étaient en l’occurrence Galilée et le Saint-Office. Mais cette situation conflictuelle est déjà inscrite dans toute l’œuvre de Platon où plane la mort de Socrate, condamné injustement pour avoir osé incarner la raison contre la croyance.

I.3 Au contraire, le discours rationnel suppose une société dans laquelle les hommes puissent se confronter sur un pied d’égalité et non sur le terrain de de la différence de statut ou de force. Même si les discours et les positions des interlocuteurs sont distincts le débat lui-même est fondé sur les mêmes postulats. C’est-à-dire le savoir discursif et démontrable par opposition à toute forme d’irrationalité (force, croyance ou magie). → “L’autre de la vérité n’est pas l’erreur, mais la violence, le refus de la vérité, du sens, de la cohérence” Éric Weil, logique de la philosophie.

Ainsi chacun peut refaire par lui-même le parcours du Cogito de Descartes.

Comment définir le christianisme ?
Le christianisme est une religion qui trouve son origine au Proche-Orient. Elle se base sur le personnage de Jésus de Nazareth. Ses pratiquants sont appelés les chrétiens.

II La raison elle-même suppose une certaine forme de croyance

II.1 Tout d'abord l'existence ne serait pas possible sans croyance. Croire qu’il va pleuvoir alors que l’on voit des nuages arriver, ou parce que la météo l’a annoncé la veille, relève du bon sens. Plus encore au fondement même de notre rapport au réel il y a la croyance en l'existence du monde. Cf Méditations métaphysiques de Descartes :

« Et comment est-ce que je pourrais nier que ces mains et ce coup-ci soient à moi ? si ce n'est peut-être que je me compare à ces insensés, de qui le cerveau est tellement troublé et offusqué par les noires vapeurs de la bile, qu'ils assurent constamment qu'ils sont des rois, lorsqu'ils sont très pauvres ; qu'ils sont vêtus d'or et de pourpre, lorsqu'ils sont tout nus ».

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II.2 De plus la croyance n'est peut―être que l'autre nom de la raison. Hume, Traité de la nature Humaine :

« La croyance (…) consiste non dans la nature ni dans l’ordre des idées, mais dans la manière dont nous les concevons et dont nous les sentons dans l’esprit. Je ne peux, je l’avoue, expliquer parfaitement ce sentiment, cette manière de concevoir. Nous pouvons employer des mots qui expriment quelque chose d’approchant. Mais son véritable nom, son nom propre, c’est croyance. Ce terme, chacun le comprend dans la vie courante. En philosophie nous ne pouvons rien faire de plus que d’affirmer que l’esprit sent quelque chose qui distingue les idées du jugement des fictions de l’imagination. Cela leur donne plus de force et d’influence, les fait apparaître de plus grande importance, et les constitue comme principes directeurs de toutes nos actions. »

Ici Hume définit la croyance qui est la propension de l’esprit à affirmer ce qu’il conçoit (lorsque je sais que 2 et 2 font 4 je dois aussi y croire). Il ajoute que ce caractère essentiel des croyances fait qu’elles ont un lien essentiel avec nos actions. La croyance produit une effectivité du comportement que la raison seule ne pourrait pas produire

II.3 Enfin au cœur de tout savoir constitué comme science il y a des croyances qui la fondent et sans lesquelles les sciences ne pueraient avancer. Tout chercheur ou enseignant en biologie n'a pas vérifié la théorie de l'évolution qui constitue néanmoins le paradigme (le cadre de pensée selon le concept développé par Thomas Kuhn) de sa pensée. De même chaque physicien accorde du crédit aux travaux de ses collègues sans les avoir lui-même vérifié.

Transition : Si le discours rationnel exige des preuves, des arguments et des démonstrations, il semble exclure tout ce qui est de l'ordre du préjugé, du présupposé, de l'opinion, de la foi, c'est-à-dire tout ce qui s'apparente à la croyance. On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et à quelles conditions.

III Qu'est-ce qu'une croyance rationnelle ?

Comment définir l'islam ?

III.1 Au fondement de toute rationalité il y a des principes que nous acceptons sans pouvoir les démontrer. Cf Pascal, Pensées :

" Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaye dès les combattre "

III.2 Selon Kant, il faut distinguer l'opinion et la foi : l'opinion porte sur un objet de savoir possible (nous aurons un jour les moyens de savoir si d'autres planètes sont habitées : celui qui est convaincu qu'il y a bien des Martiens émet donc une opinion) ; la foi, en revanche, porte sur des objets indémontrables (je ne pourrai jamais démontrer l'existence de Dieu ou l'immortalité de l'âme). Et pourtant ; même si aucune preuve de l'existence de Dieu n'est recevable, comme le montre très bien Kant dans le Critique de la raison pure, cette foi n'est pas incompatible, bien au contraire, avec la raison et plus particulièrement l'action morale (pour que le devoir ne soit pas absurde il faut supposer l'existence de Dieu). « religion dans les simples limites de la raison » qui n'est pas la religion des prêtres : pas de culte, pas de clergé, ni même de prières, c'est une pure exigence de la raison pratique qui pose que Dieu existe, même si la raison théorique ne pourra jamais le démontrer.

  1. Plus largement toute existence suppose des croyances. Aucune action politique sans idéologie, conviction et idéal. S'engager dans l’existence c’est croire en soi, en une certaine idée de son bonheur, du bien et du mal. S'engager par rapport à des amis, des amours c'est croire en l'autre. Tout cela sans incompatibilité avec la raison mais parce que c'est une exigence de la vie.

Conclusion :

Comme l'affirme Pascal dans les Pensées : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » : cela veut dire que la croyance ne sera jamais réductible à la raison, ni la croyance rationalisable, parce que la croyance dépasse la raison. Il ne faut pas faire de la croyance quelque chose de rationnel ; il ne faut pas non plus la transformer en certitude, parce qu'elle ne parviendra jamais à apporter les preuves de ce qu'elle avance. Le danger alors, ce n'est pas que la croyance dépasse la raison : le danger, c'est qu'elle oublie ce dépassement, et qu'elle se prenne pour un savoir.

Les religions : bases et fondements

Afin de pouvoir réaliser des dissertations sur le thème des religions, il est important de connaître quelques notions sur leurs origines. C'est ce que nous allons détailler dans ce paragraphe.

La religion se trouve plusieurs définitions philosophiques. Si elles peuvent être sujettes à discussion, la plupart des auteurs s'accordent sur celles-ci :

La religion rassemble des convictions qui définissent le rapport de l'homme au sacré, une reconnaissance humaine d'une puissance supérieure ou d'un idéal (que certains peuvent appeler Dieu). Cela vient du mot latin religio, que Cicéron a d'abord défini comme "l'action d'occuper une nature supérieure dite divine et d'en faire l'objet d'un culte." Le terme "religion" est dérivé du latin, et dans les langues où il est utilisé, il est fréquemment compris comme désignant la relation entre les humains et une ou plusieurs divinités.

La religion comme un ensemble de coutumes propres à une foi ou à un groupe social. Par exemple, le terme "dîn" dans le Coran, qui pourrait être considéré comme l'équivalent de "religion", fait référence aux instructions de Dieu pour une communauté avant tout, et le terme "zong jiào" en chinois, qui a été inventé au début du XVe siècle pour traduire "religion", connote l'idée d'une instruction pour une communauté. L'histoire montre que les groupes religieux qui s'opposent en Europe à l'Ouest du XVe siècle sont ceux qui sont conçus comme des systèmes dans lesquels il est prescrit ce qu'il faut faire et croire. Ces groupes sont, en particulier, les catholiques et les protestants, ainsi que la variété des confessions protestantes. Le terme "religions" est utilisé pour la première fois pour désigner ces groupes à la fin du XIXe siècle ; cependant, par extension, il désigne également l'islam, le bouddhisme, le taoïsme, l'hindouisme et toutes les autres religions du monde depuis l'aube de la civilisation humaine. La transformation des expériences religieuses des Européens a été ravivée à l'époque Lumière dans un questionnement qui supposait un noyau dur de la religion en opposition à toutes les religions historiques.

La religion est l'adhésion à des croyances et à des convictions particulières. Ce sens est lié à ceux mentionnés précédemment, et c'est dans ce sens que la religion peut parfois être perçue comme quelque chose qui va à l'encontre de la raison et est assimilée à la superstition.

Le christianisme

Le christianisme est une religion abrahamique dont les racines se trouvent au Moyen-Orient et qui est fondée sur les enseignements, le caractère et la vie de Jésus de Nazareth tels qu'ils sont compris dans le Nouveau Testament. C'est une religion de salut qui considère Jésus-Christ comme le Messie annoncé par les prophètes de l'Ancien Testament. Le cœur du christianisme est la foi en la résurrection de Jésus, car elle marque le début de l'attente d'une vie éternelle exempte de souffrance. Les premières communautés chrétiennes sont apparues au premier siècle à Rome, Éphèse, Antioche et Alexandrie, ainsi que dans d'autres grands centres juifs. À partir du deuxième siècle, le christianisme se répand dans l'Empire romain, devenant la religion d'État à la fin du premier. Il se répand également en Perse, en Inde et en Éthiopie. Au Moyen Âge, le christianisme dépasse l'islam au Proche-Orient et devient la religion dominante en Europe. Il est devenu la religion la plus importante de la planète grâce à son expansion en Amérique à partir du XVème siècle et en Afrique à partir du XVème siècle. Elle est actuellement présente dans tous les pays. Le nombre total de chrétiens dans le monde en 2021 est estimé à 2,546 milliards, ce qui fait du christianisme la religion comptant le plus grand nombre d'adeptes, suivie par l'islam (1,926 milliard de musulmans) et l'hindouisme (1,074 milliard d'hindous). Les principales branches du christianisme se divisent en catholiques, orthodoxes et protestants, ces derniers comprenant une branche évangélique, chacune représentant 51 %, 11 % et 37 % de tous les chrétiens du monde en 2017.

L'islam

L'islam (en arabe Al-islam, "la soumission") est une branche du judaïsme qui met l'accent sur le monothéisme absolu (tawhid) et trouve son fondement dans le Coran. Le Coran est considéré comme le dépositaire de la révélation divine à Mahomet (en arabe Mahomet), qui est considéré par les musulmans comme le dernier prophète de Dieu et l'a reçu au huitième siècle en Arabie. Un adepte de l'islam est appelé un musulman, et il a certaines obligations religieuses connues sous le nom de "piliers de l'islam". Les musulmans croient que Dieu est unique et seul, et que l'islam est la religion naturelle en ce sens qu'il n'est pas nécessaire de croire en l'unicité de Dieu pour reconnaître sa présence, car cette vérité a été révélée pleinement dès le premier jour et le premier homme (Adam). Elle apparaît comme un retour aux pas d'Abraham, également appelé Ibrahim en arabe, et une soumission uniquement à la volonté d'Allah. L'islam est désormais la deuxième religion la plus populaire au monde, derrière le christianisme et devant l'hindouisme, avec une estimation de 1,8 milliard de musulmans vivant dans le monde en 2015. Cela représente 24% de la population mondiale. L'islam est divisé en plusieurs courants, les trois principaux étant le sunnisme, qui représente 90% des musulmans, le chiisme et le kharidjisme.

Exemple d'analyse de texte sur la religion

Les deux textes de Freud et Marx défendent tous deux la thèse selon laquelle la religion a une place importante dans la civilisation humaine. Pour eux, elle est nécessaire afin d’expliquer ce que les hommes ne peuvent comprendre mais aussi d’aider à assimiler des moments de souffrance tels que la misère. Enfin, elle apporte l’illusion du bonheur qui ne serait sans elle pas atteint, car inaccessible. Cependant, pour Freud, la religion se dirige vers un abandon de la part de l’humanité.

Quel auteur a écrit sur la religion ?
Depuis longtemps les auteurs débattent des sujets religieux et des croyances dans leurs ouvrages.

Le thème commun à ces deux textes est celui de la religion. D’un côté, elle est présentée comme nécessaire aux enfants afin qu’ils accèdent à la vie d’adulte. En effet, la religion apprend le refoulement des impulsions telles que les obsessions. Elle a également un aspect psychologique sur les hommes en les aidant à traverser des périodes difficiles car ils peuvent se reposer sur elle. La religion serait donc considérée comme une névrose obsessionnelle de l’homme. Pour finir, Freud explique qu’avec la croissance, la religion sera inévitablement abandonnée. D’un autre côté, la religion est comparée à une drogue, dont l’homme est dépendant. En effet, elle soulage les hommes en leur donnant une illusion du bonheur mais elle ne règle pas réellement leurs problèmes puisque qu’elle ne leur permet pas d’acquérir le bonheur. En conclusion, la religion est nécessaire aux hommes car elle répond à leurs peurs et les rapproche, en leur permettant de partager entre fidèles. Cependant, elle ne donne que l’illusion d’être utile, car en réalité, elle ne résout rien et ne fait que masquer la vérité : le bonheur est incessible.

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Olivier

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !