le bonheur: la politique vise t-elle le bonheur ?
La politique vise t-elle le bonheur ?
Eléments pour une dissertation : l’homme est-il un animal social et politique ?
Programme de Terminale : La morale – le bonheur
Introduction
Nous allons étudier une problématique essentielle en philosophie dans le cadre de notre séquence la morale, le bonheur; Nous tenterons de répondre à la question du bonheur sous la forme d’une autre question pour respecter la terminologie d’Aristote, l’homme est il un animal politique?
« Toute cité est un fait de nature. La cité est la fin des communautés et la nature d’une chose est sa fin. La cité existe naturellement; l’homme est par nature un animal politique ». Il est dans la cité naturellement l’état n’existe pas par convention mais à ses racines dans la nature humaine. L’état naturel doit être recherché non dans les origines de la vie humaine, mais dans le but vers lequel elle tend, c’est-à-dire, le bonheur. Nous verrons dans un premier temps comment et en quoi l’homme est un animal social, en second lieu, nous montrerons que le bonheur est une harmonie entre l’unité et la multiple diversité. Nous conclurons notre étude sur les notions aristotéliciennes selon lesquelles l’homme est un animal politique.
L’homme est un animal social
C’est dans la nature des choses, par la volonté humaine qu’il est naturel. L’homme est un animal social qui a besoin de ses semblables dans beaucoup de circonstances; l’union politique n’en est pas moins naturelle. L’état, nous dit Aristote, dérive de la famille. Elle fait partie de l’économie politique. L’idée d’un contrat social apparaît également chez Platon. Dans la république, il explique la formation de la société par l’impuissance de l’homme à se suffire à lui-même et par ses besoins. Mais la création de société ne s’accompagne pas encore d’acte juridique. Nous le voyons l’homme seul est impuissant dans la mesure où il ne saurait pas se suffire à lui-même, mais puisqu’il est naturellement un animal social et politique, « il est naturellement dans la cité dans un but de conservation, de reproduction donc de survie mais et surtout de vivre bien. Autrement dit, le but vers lequel tend tout état est la paix, la concorde intérieure, la sécurité extérieure, le bien commun, la prospérité : le bonheur, et le moyen, la politique.
Le bonheur est une harmonie entre l’unité de l’état et la multiple diversité
Ainsi, le bonheur n’est que le résultat d’une harmonie dans la cité par la répartition des tâches que chacun doit accomplir ou encore nous pourrions le dire autrement, le bonheur est synonyme d’harmonie, de justice. Et la justice est avant tout un problème humain, il s’agit de concilier l’unité de l’état avec les multiples diversités, individualités qui le composent. La république est une apologie de la vraie philosophie et la bonne image de la justice, c’est une éducation. Le problème politique est lié au problème de la définition de la justice. Il faut reconnaître en chaque chose sa valeur et lui donner le rang qui lui convient et la tâche qui lui revient. C’est un acte d’intelligence. Et rendre justice à l’intelligence c’est accorder à celui en qui l’intelligence gouverne, la place qui lui revient dans la cité. Mais il est indispensable de revenir aux préalables posés par Socrate en ce qui concerne la justice.
L’homme est un animal politique
L’idée dominante de la théorie politique d’Aristote est que, « la cité existe naturellement », l’homme nous dit le penseur, « est un animal politique ». L’état naturel doit être recherché non dans les origines de la vie humaine, mais dans le but vers lequel elle tend. Pour cela, il est nécessaire de définir les lois comme l’acte par lequel tout le peuple statut sur le peuple. D’où la naissance d’une forme d’association, d’une convention, d’une autorité qui sera chez Rousseau, le pacte social. Car il vient un moment où le peuple ne peut plus vivre à l’état de nature, il faut une forme d’association qui assure à chacun la projection de la force commune. C’est seulement lorsque l’homme accède à l’état civil qu’il devient un homme agissant selon les règles de la morale consultant sa raison et non seulement son instinct. Il accède dès lors à la liberté qui est obéissance aux lois. La volonté générale dirige l’état selon son bien, le bien commun.
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